Vol et banditisme à la frontière Sèmè-kraké : Des sachets d’eau pure pour endormir et dévaliser les commerçants

Publié le par L'informateur

Un sachet d’eau pure ingurgitée et votre sort est scellé ! C’est bien le triste sort qu’est aujourd’hui celui des commerçants exerçant leurs activités à la frontière bénino-nigériane de Sèmè-kraké. Depuis une semaine c’est la trouille qui gagne les cœurs des acteurs des marchés qui s’animent à la frontière kraké. Deux cambistes ont déjà été les pauvres victimes de cette nouvelle trouvaille des bandits et brigands qui opèrent à cette frontière. En quoi consiste la stratégie ?

L’eau est la denrée la plus consommée dans un marché. Tout le monde y succombe, commerçants ou acheteurs. Et c’est du fait de cette nécessité que le bandits ont décidé d’utiliser les sachets qui servent d’emballage à ce don de la nature pour fomenter leurs vilains coups. Un produit est certainement passé sur les bouts de ces sachets d’eau. Dès que les victimes mettent le sachet à la bouche, elles se la passent d’abord sur la langue et l’arrivée de l’eau qui suit leur fait ingurgiter le produit. C’est du moins la première interprétation que les usagers du marché de Kraké se font de ce phénomène.

Il y a déjà une semaine un commerçant s’est endormi de manière spontanée après avoir bu de l’eau contenue dans un de ces sachets. Le lien n’avait pas été vite établi. Mais le fait qu’un autre commerçant a succombé à la même situation il y a deux jours a fait naître le soupçon chez les usagers de ce marché. C’est en effet après avoir bu de l’eau contenue dans l’un de ces sachets souvent appelé « pure water » que le commerçant s’est automatiquement endormi. Personne n’avait compris la spontanéité de ce sommeil. Et c’est alors que les lien ont commencé à être établis. En définitive, les populations soupçonnent les sachets d’eau et leurs vendeurs comme coupables.

La police informée s’acharne dans les enquêtes. Mais en attendant, il importe que les populations ne se livrent pas à des jugements hâtifs qui pourraient amener à du vandalisme ou des règlements de compte.

 

Claude ALOFA

Publié dans Société

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