Affaire diffamation à l’encontre du Palais : Me Agbo écouté par le bâtonnier

Publié le par L'informateur

L’avocat Lionel Agbo est passé dans la journée du vendredi au cabinet du bâtonnier.  Ceci dans le cadre de son assignation en justice pour diffamation à l’encontre de la directrice de Cabinet, Véronique B. Hachémè, du secrétaire général du gouvernement, Eugène Dossoumou et du secrétaire général de la présidence Emmanuel Tiando. En effet, dans cette affaire renvoyée au 17 octobre, le bâtonnier doit décider de la poursuite ou non d’un avocat par ses pairs.

Le vendredi dernier dans la matinée, l’avocat Lionel Agbo a été reçu par le bâtonnier. Dans le cadre de son procès, l’ancien conseiller spécial juridique du président de la République  a été écouté au tribunal de première instance de Cotonou.

Le bâtonnier fera sa religion de cette affaire afin de donner son avis sur la suite que doit prendre l’audition renvoyée à la date du 17 octobre prochain.

Mais avant, rappelons que Me Lionel Agbo est cité à comparaître dans deux affaires. La première pour diffamation à l’encontre de la directrice de cabinet, du  secrétaire général du gouvernement et du secrétaire général de la présidence. La seconde avec Berthe Cakpossa, directrice de Canal 3Tv pour diffamation à l’encontre du chef de l’Etat.

Dans ces deux dossiers, la défense n’a pas adopté la même stratégie. Dans le premier avec les hommes du palais, les avocats de Me Agbo ont parlé d’une exception d’inconstitutionnalité.

En effet, pour qu’un avocat soit jugé par ses pairs, il faut que le barreau puisse donner son autorisation. C’est cette loi que le conseil de Me Agbo a fait valoir pour obtenir un report pour la date du 17 octobre prochain. Sur ce dossier, le ministère public a recommandé aux avocats du mis en cause d’envoyer une lettre à la cour constitutionnelle.

Dans le second dossier opposant le chef de l’Etat à Me Agbo et Canal 3, l’ex conseiller spécial du chef de l’Etat a évoqué un état de santé dégradant et a demandé en outre du temps pour que son conseil se constitue. Une demande que la partie adverse a acceptée d’où le renvoi pour la date du 24 octobre.

Oswald S. DOSSEY

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