Actualité

Lutte contre la corruption


Que peuvent encore attendre les Béninois du changement ?

Il est clair que les Béninois n’attendent plus rien du régime actuel et de son chef en termes de résultat sur le terrain de la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance. Non seulement le chef de l’Etat a échoué puisqu’il n’a pas de bilan à présenter, mais il aura péché en s’investissant dans une gestion sélective des dossiers à scandale qui ont émaillé sa gouvernance. Se reprocherait-il personnellement des choses dans ces dossiers où ses proches sont cités ? Où s’agit-il là encore des effets désastreux de sa prise en charge par les lobbies religieux ou autres qui ont investi tous les secteurs de la vie nationale ?

 Toujours sceptiques, les Béninois s’interrogent encore aujourd’hui sur la réelle volonté du chef de l’Etat d’aller de l’avant dans la lutte contre la corruption. En effet, toutes les fois que le chef de l’Etat fait son mea culpa et l’aveu de son échec sur ce terrain, on attend qu’il saisisse la prochaine occasion pour se rattraper. Ce n’est hélas pas le cas. Ce qui est sûr, sa dernière trouvaille qui est de traîner, entre autres, deux de ses anciens ministres devant la Haute Cour de Justice laisse toujours perplexes les Béninois qui ne croient plus en lui. Pour les Béninois qui savent qu’il s’agit d’une initiative qui vise des objectifs précis, il n’y plus rien à attendre du chef de l’Etat. Les quelques mois qui lui restent pour achever son mandat serviront à poser des actes spectaculaires de ce genre dont il pourrait se servir à loisir après pour montrer tout ce qu’il a fait pout que cesse l’impunité et servir au peuple par la même occasion que c’est la classe politique qui ne l’a pas suivi. Malheureusement pour lui, les députés qui ne sont pas dupes ont évité de se laisser prendre au piège. C’est ainsi qu’il faut comprendre la célérité avec laquelle ils se sont saisis du dossier. Mais tous les Béninois, à commencer par eux, savent qu’on n’ira pas plus loin que ça.

En effet, on peut tout reprocher aux députés de la législature actuelle, mais ils ont montré un réel engagement à faire en sorte que soient élucidés tous les scandales dans lesquels l’argent du contribuable a été mal géré. Mais le président Boni Yayi n’a pas montré une grande disponibilité à les aider, comme on devrait l’attendre de quelqu’un qui met la bonne gouvernance au cœur de son action. Au contraire, il y a eu de la résistance. Dans ces conditions, les actes que pose aujourd’hui le chef de l’Etat ne peuvent qu’être traités de manœuvres visant à régler à X ou Y un compte ou tout simplement comme les agitations de fin de mandat. Il convient de rappeler que malgré tout ce qui a été fait par les députés pour que le dossier Cen-Sad soit vidé et que les responsabilités soient établies rien n’a été fait. Boni Yayi a fait de la résistance après avoir certainement constaté que celui qu’il a voulu sacrifier n’était vraiment pas l’indélicat. Malheureusement pour lui, les députés l’avaient compris plus tôt. Eux, ils avaient effectivement souci de transparence. Ils savaient, contrairement à la majorité des Béninois que le dossier Cen-sad ne se limitait pas à la réhabilitation du Cic et du Palais des congrès. Ils savaient surtout que les gros scandales du dossier Cen-sad incombent à d’autres ministres qui, avec la bénédiction de l’Ige, croient qu’on ne pourra plus interpeller. Une grave erreur puisque la vérité finit toujours par triompher.

C’est donc l’heure de la vérité qui a sonné et comme le disent certains députés, Boni Yayi s’est finalement mis le couteau à la gorge. Les députés voudront cette fois-ci voir clair dans tous les marchés signés dans le cadre du sommet de la Cen-sad, les procédures et les bénéficiaires. Cette démarche suffit pour qu’ils comprennent où se trouvent les ‘’ennemis de la nation’’. Ils découvriront à coup sûr des choses ahurissantes, voire révoltantes. Des choses qui n’engagent nullement le ministre Soulé Mana Lawani.

Enfin, ils pourront se demander pourquoi l’Ige dans la recherche de la vérité n’a fait réaliser une contre expertise financière que pour la réhabilitation du Cic et du Palais des Congrès relevant du ministère des finances. Dans ce dossier, on aura finalement tout vu. Le gouvernement pour ce qui le concerne aura tout dit sauf la vérité, au risque d’ébranler tout le système Yayi. Les députés sauront à coup sûr faire la part des choses. D’ailleurs, ils estiment que le chef de l’Etat devait leur envoyer plus que quatre dossiers puisqu’il y a des affaires dans lesquelles il y a eu des choses graves connues de tous. C’est tout ceci qui fait dire qu’il ne faut rien attendre du Président Boni Yayi dans toute l’agitation qui s’observe actuellement. Cependant, la situation actuelle le met dos au mur, car, qu’il le veuille ou non, les dossiers qu’il a déterrés, dont certains sont de moindre importance par rapport à ceux qu’il refuse de sortir, offriront l’occasion aux uns et aux autres de faire des révélations qui édifieront les Béninois.

 Vivien Mitchaï

 

 

Caisse nationale de sécurité sociale


Les travailleurs exigent le départ du Dg Gabriel Ousmane Moussa

Le Syndicat national des agents de la sécurité sociale (Synass) était hier mercredi 11 Août 2010 face à la presse. Paul Hounguèvou et ses camarades se sont prononcés sur  la situation qui prévaut à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss)  et qui défraie actuellement la chronique. Il s’agit du dossier relatif à  la signature de deux avenants  aux contrats de baux d’un  domaine de 40 hectares (propriété exclusive  de la Cnss) loué aux promoteurs de véhicules d’occasion à Ekpè. Il s’agit en terme clair, du renouvellement pour une nouvelle période de dix (10) ans  des  contrats de baux  relatifs  à un domaine  de la Cnss à Ekpè. Le Synass fustige  cet acte de Gabriel Ousmane Moussa  qui fait perdre  selon lui,  des millions de Francs Cfa par an à la Cnss.  

Pour  les responsables de ce syndicat, le renouvellement de ces contrats est le rubicond que le Dg de la Cnss ne doit pas franchir.

Les conférenciers sont revenus  sur d’autres dossiers relatifs aux pratiques  de  mal gouvernance  et de mauvaise gestion qui caractérisent  les faits du Dg Gabriel Ousmane Moussa. La particularité cette fois-ci : Paul Hounguèvou  et ses camarades exigent le limogeage du Directeur général de la Cnss. Ils  exigent le départ immédiat de Gabriel Ousmane Moussa pour sécuriser le patrimoine de la Cnss dont le niveau des finances susciterait   des envies malsaines et gloutonnes de toutes sortes. Et dans leur déclaration liminaire, Paul Hounguèvou et ses militants  invitent le Chef de l’Etat et son ministre du travail et de la fonction publique à relever  immédiatement Gabriel Ousmane Moussa de sa fonction de Directeur général de la Cnss. Pour eux, Gabriel Ousmane Moussa qui n’a jamais dirigé une petite entreprise avant sa nomination à la tête de la Cnss,  n’est pas habileté à conduire les destinées de cette institution. ‘’…

En conséquence  et au regard de tout ce qui précède et qui constitue  une entrave au rayonnement  à la prospérité de la Cnss, le Synass désapprouve énergiquement la gouvernance actuelle de monsieur Gabriel Ousmane Moussa qui a finalement franchi le rubicond dans son entêtement à légaliser la mafia sous le fallacieux prétexte  d’être protégé du Chef de l’Etat. Ainsi donc,  le Synass a régulièrement saisi le ministre de tutelle et le conseil d’administration  afin que les deux avenants signés sciemment ou inconsciemment soient annulés et que monsieur Gabriel Ousmane Moussa soit démis de sa fonction de directeur général de la Cnss avec effet immédiat. Le Synass, après avoir pris soin de notifier à monsieur Gabriel Ousmane Moussa son incapacité  à gérer la Cnss  au regard des multiples faits évoqués, interpelle le Président de la République le docteur Boni Yayi pour que son dit ami, qui n’a jamais dirigé une petite entreprise avant d’atterrir à la tête de cette gigantesque institution, soit révoqué de sa fonction incapacité et incompétence notoire. D’ailleurs, ce n’est guère une surprise puisqu’il ne détient aucune référence et ce n’était qu’une illusion qui devrait  faire frémir l’ex ministre co-régionnaire l’ayant promu’’ ont ajouté les conférenciers.    

En cas de non satisfaction de sa doléance, le Synass envisage des actions d’envergure pour sauver le patrimoine de la Cnss du cercle de la mafia et pour sauvegarder les intérêts du personnel et des usagers de la Cnss.

Parfait BOCO       

 

 

Tribunal de première instance de Ouidah


La Société Bat-Bénin sommée  de verser 11 milliards à Nesko

Le tribunal de première instance (Tpi) de Ouidah a rendu, enfin, son verdict relatif au différend opposant Bat-Bénin à Nesko Sa. Il en ressort que la société British American Tobaco  est sommé de payer 11 milliards de francs Cfa à Nesko Sa. En effet, nonobstant les pressions venant de toute part, le juge du  tribunal de première instance (Tpi) de Ouidah a rendu une décision salutaire. Hormis le paiement de cette bagatelle somme,  le tribunal a ordonné aussi la consignation des avoirs de Bat-Bénin jusqu’à concurrence de 11 milliards de  francs Cfa. Signalons que la saisie conservatoire opérée  sur l’usine de la société  British American Tobaco (Bat) Bénin de Ouidah et le gel de ses avoirs bancaires sont  maintenus en attendant l’arbitrage de la Chambre des litiges de l’Uemoa basée à Abidjan en Côte d’Ivoire. Mais la Cour d’Appel de Cotonou ne doit pas céder aux éventuelles pressions. En fait,  le différend  opposant  Nesko Sa à la société Bat-Bénin remonte en  2006. Tout est parti de la rupture unilatérale du contrat qui  lie les deux sociétés. La société British American Tobaco  traine une ardoise financière de plusieurs mois d’impayés à la société Nesko Sa. Ce qui se chiffre à plusieurs milliards de francs Cfa. Suivant  l’évolution du dossier, le Tribunal de première instance (Tpi) de Ouidah a procédé à la saisie conservatoire pratiquée sur les comptes  bancaires de cette compagnie britannique basée à Ouidah. Comme pour conséquence  l’usine de fabrication de cigarette  a été fermée et les travailleurs licenciés.

Vivien MITCHAÏ

 

 

 

 

Rebondissement dans l’affaire Icc-Services


Une complice abrite 2 milliards dans un compte fictif

Le dossier Icc Services continue de faire des vagues. Cette affaire vient de connaître un nouveau développement avec l’interpellation d’une complice des personnes mises en cause. Dame Adjovi comme l’indiquent nos sources, abrite en effet près de deux milliards Fcfa appartenant à des responsables de Icc Services. On ne sait par quelle alchimie, depuis leur lieu de détention, les auteurs de cette escroquerie fournissent à dame Adjovi des informations pour cacher leurs biens surtout en numéraires. Oubliant que les différentes commissions ayant à charge le dossier veillaient au grain, cette dernière qui croyait opérer dans la discrétion, a été  minutieusement filée la semaine écoulée puis appréhendée. Mal lui en a pris dans l’une de ses transactions frauduleuses de fonds spoliés aux Béninois. Et depuis le lundi soir, elle a été déférée à la prison civile de Cotonou.

Dès lors, cette situation complique les conditions de détention aux présumés escrocs embastillés dans le cadre du dossier Icc-Services. Les autorités carcérales ont doublé de vigilance et accentué la rigueur dans la surveillance de ce beau monde qui croupit derrière les barreaux.  C’est dorénavant l’enfer pour les auteurs de l’escroquerie Icc. Les conditions de visites sont strictement  limitées et plus réglementées. La surveillance est devenue plus rigide.

Nous y reviendrons avec d’autres détails.

Vivien MITCHAÏ

 

 

Location d’un domaine à Ekpè

Le contrat qui fait perdre des centaines de millions à la Cnss

Dans notre livraison d’hier mardi 10 Août 2010, nous avons fait  cas d’une situation qui prévaut à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) et qui fâche les travailleurs de cette société d’Etat. Sous le titre ‘’Renouvellement du contrat de bail relatif à un domaine à Ekpè : Les travailleurs de la Cnss déclarent la guerre au Dg Gabriel Ousmane’’, nous avons peint l’ambiance délétère  qui règne actuellement entre le Directeur général de la Cnss et ses collaborateurs. Vous étiez nombreux les  fidèles lecteurs à nous  joindre,  pour savoir  un peu plus  de cette  situation. Et pour combler votre soif d’information en attendant d’autres révélations, nous avons choisi à nouveau  de décortiquer un peu ce dossier qui fait monter les tensions à la Cnss. Et pour l’exercice du jour, nous  nous  intéressons  au volet financier du dossier. Combien de dizaines millions  de Francs Cfa perd la Cnss en mettant en bail par l’entremise de ses responsables un domaine de 20 Hectares à Ekpè ? Combien de dizaines de millions de Francs Cfa perdra la Cnss,  avec le renouvellement du contrat  de bail relatif à ce domaine par l’actuel Directeur général Gabriel Ousmane Moussa ? Ce sont là autant de questions  qui préoccupent plus d’un et auxquelles nous essayons d’apporter  des réponses, à travers des éclaircissements sur ledit  dossier.

Tenez !  La Caisse nationale de sécurité sociale  a acquis en 1984 un domaine de quarante (40) hectares à Ekpè à l’intention du personnel.  De ce domaine,  vingt hectares  (20 ha) ont été mises en location en 2002 pour les besoins  de délocalisation des parcs de véhicule d’occasion pour dix (10) ans, donc jusqu’au 31 décembre 2011. Le contrat de bail fut discrètement signé par le Directeur  général de la Cnss d’alors, M. Boubacar Arouna au grand dam du personnel qui attendait l’aboutissement  de la procédure de morcellement  et de viabilisation du domaine.  C’est le lieu de rappeler que la Signature de  ce contrat fut un acte antisocial dénoncé par le personnel qui a fini par découvrir le volet politiquement incorrect du dossier qui légalise la mafia en fixant par décret le loyer annuel du mètre carré  à cent (100) FCFA  auprès de la Cnss à deux personnes qui sont autorisés à louer le domaine  aux promoteurs de véhicules d’occasion à trois mille (3. 000) FCFA le m² par an.  En terme clair, la Cnss a loué le mètre carré de sa  portion de domaine à 100 Francs Cfa à deux individus qui l’ont à leur tour, loué  aux promoteurs de véhicules d’occasion à trois mille (3. 000) FCFA le m² par an. Si nous nous intéressons à l’écart entre les deux montants, il apparaît clairement que la Cnss perd 2900 Francs CFA par an et par mètre carré de sa portion de domaine mise en bail. Mais là n’est pas encore grave. Le pire, c’est que lesdits  promoteurs ont relevé le prix  des loyers de trois mille (3.000) FCFA à quatre mille (4.000) FCFA le m² par an et perçoivent ainsi une somme supérieure à cinq cent millions (500.000.000) FCFA chaque année contre vingt millions (20.000.000) FCFA versés à la Cnss pour son bien mis en location.  En  somme, en mettant en bail une portion de son domaine à Ekpè,  la Cnss perd plus de 450 000 000 de Francs Cfa. Une somme faramineuse que les travailleurs entendent faire gagner  à l’entreprise. C’est ce qui justifie donc le sentiment de méfiance qui règne actuellement entre le Directeur général de la Cnss et ses collaborateurs.

Inutile de le rappeler, Gabriel Ousmane Moussa a renouvelé  en octobre 2009, sans consentement de ses collaborateurs,  le contrat à polémique aux locataires dudit domaine pour une nouvelle période de dix (10) ans. Ce que le personnel de la Cnss ne veut pas entendre d’une seule oreille. Pour éviter une explosion sociale et faire gagner des centaines de millions à la Cnss, le personnel demande à Gabriel Ousmane Moussa  de procéder à l’annulation immédiate de l’avenant qui prolonge le contrat querellé pour dix ans. A suivre…

Parfait BOCO

 

Justice à Cotonou


Le joyau de la Cour d’ Appel inauguré

Le Président de la République Boni Yayi a procédé, hier, à l’inauguration des locaux flambants neufs de la Cour d’Appel de Cotonou. En effet, commencés depuis  2009, les travaux des nouveaux locaux de cette juridiction ont été livrés à bonne date. Etage à trois (03) niveaux, cette Cour d’Appel occupe une superficie de 2795 m2. Sur financement des partenaires au développement et de l’Etat béninois, les locaux ont coûté plus de neuf cent (900) millions de nos francs.  En dehors des 4 salles d’audience, des salles de délibération et des témoins, il existe les bureaux du président, du procureur général, des greffiers et autres. Les magistrats, les greffiers, les huissiers, les avocats, les jurés et autres peuvent pousser un ouf de soulagement dans l’exercice de leur profession. Les présidents de la Cour constitutionnelle Robert Dossou, de la Cour suprême Abdou Saliou et d’autres personnalités politiques ont pris part à cette cérémonie d’inauguration.

Aziz IMOROU 

 

Tournée dans le cadre de Icc Services


Encore des ministres en balade d’explications inutiles

En privilégiant la communication à outrance dans le dossier Icc-Services, le gouvernement n’est toujours pas satisfait. Sur ce, le chef de l’Etat Bon Yayi a encore envoyé les ministres et les conseillers  sur le terrain pour des séances d’explication et de sensibilisation des déposants. En effet, depuis le lundi, les collaborateurs du chef de l’Etat sont allés en contact des victimes de Icc-Services qui ont perdu plus de 100 milliards dans ce dossier. Si les ministres et conseillers Jean-Marie Ehuzu, Alexandre Hountondji et Mme Kabirou Sègla sont allés à Allada, leurs collègues Gérard Kuassi, Clément Dégbo et Paulin Dossa ont pris d’assaut les quartiers de Godomey. Tandis que l’homme de la santé Issifou Takpara et autres se sont rendus dans le nord Bénin. Seulement, rien de nouveau ou de concret n’est sorti desdites séances. Sinon, les « yayistes » ont rabattu les oreilles des victimes de Icc Services avec les mêmes explications axées sur la communication à outrance. En bon collectif d’avocats du gouvernement, les «envoyés» ont tenté de laver le président de la République de tout soupçon dans l’affaire relative au placement d’argent. «Le chef de l’Etat ne connaît Guy Akplogan ni d’Adam ni d’Eve» ; «Le gouvernement n’était pas au courant de cette affaire » ; «Mais les fonds des déposants vont être remboursés». Suivant ces morceaux choisis pour la circonstance, les «défenseurs» du changement ont conduit leur plaidoirie à terme. Ils ont ennuyé les milliers d’épargnants qui ont perdu tout espoir. En d’autres termes, les collaborateurs du président Boni Yayi n’ont annoncé aux populations la date du remboursement des sinistrés de Icc-Services.

Aziz IMOROU                                                            

 

          

 

Question d’actualité avec débat

 


19 députés interpellent le gouvernement sur le dossier Rfi

 

  

Achat de l’avion présidentiel : Todjinou invite Yayi à rendre compte au peuple


«Nous avons appris que le président a voyagé, hier, enfin avec notre avion. Il faut acclamer ça. Mais il doit nous faire le point du coût. Le peuple a besoin du point financier. Chaque fois on nous fait le point de la portion congrue… », a déclaré, lundi dernier, le secrétaire général de la Cgtb Pascal Todjinou. Il a fait ainsi  allusion à l’avion présidentiel à polémique. En effet, cet appareil volant a du mal à décoller depuis sa livraison. Malgré l’achat de cet avion, le chef de l’Etat Boni Yayi  n’a jamais cessé de voyager par avion stop.  Et si l’homme du changement a voyagé pour la première avec cet appareil, cela ne peut qu’être salué à juste titre. Voilà, pourquoi le syndicaliste Pascal Todjinou s’en réjouit. Selon lui, il vaut mieux tard que jamais. Il est heureux que le successeur du général Mathieu Kérékou voyage avec l’avion présidentiel tant attendu. Mais l’appareil en question a un coût. Le peuple béninois a besoin des informations dans ce sens. En tout cas, le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb) souhaite que le point financier de l’avion présidentiel soit fait aux pauvres contribuables. Il faut signaler que le syndicaliste Pascal Todjinou semble avoir raison. Le peuple a besoin de savoir combien de milliards de francs Cfa a coûté cet appareil volant depuis l’achat jusqu’à la réparation. Surtout, la paternité de cet avion doit être connue. Nul ne sait entre l’Etat béninois et l’opérateur économique Martin Rodriguez à qui appartient l’avion présidentiel. Il est nécessaire d’éclairer l’opinion nationale et internationale sur cet engin volant à polémique.

 

Aziz IMOROU

 

 

Polémique autour de l’arrêt des travaux à la place du cinquantenaire : La mairie de Porto-Novo dénonce une manipulation


Les conseillers de la mairie de porto novo ne sont  du tout d’accord de  la déclaration de monsieur Edouard Ouin Ouro, président du comité d’organisation de la fête de l’indépendance à Porto-Novo et secrétaire  à la présidence de la république au sujet du non démarrage de travaux sur le site de la place du cinquantenaire. Ils l’ont fait savoir à travers un point de presse donnée à la salle de délibération de la dite mairie le lundi 26 juillet dernier par Maître Moussibaye, en sa qualité de l’un des quatre  avocats  de la  mairie et membre du conseil municipal de la ville de Porto-Novo. Il était pour la circonstance  assisté de monsieur Hounsou Hotegni, conseiller technique aux  affaires domaniales du maire et également  conseiller municipal  de la dite commune. Ils sont  effet monté au créneau pour dénoncer une manipulation de l’opinion.   D’entrée de jeu, c’est le conseiller technique aux affaires domaniales qui qualifie de scandaleux les déclarations de Edouard Ouin Ouro qui selon lui, passe à côté de la vérité des faits. A en croire au conseiller technique aux affaires domaniales du maire de Porto-Novo, la mairie a fait ce qui est de son pouvoir et dans les règles de l’art pour remettre le site conformément aux exigences du plan d’aménagement  dont la superficie s’étend sur 1,2 hectare  envoyé par le ministère de l’urbanisme. Pour ce qui concerne le conflit domanial, il dira que c’est selon une décision de justice que l’expropriation s’est effectuée avec  le payement des dommages et intérêts allant jusqu’à 215.000.000 francs CFA.   Mais avant, la mairie a déjà tenté à plusieurs reprises des règlements à l’amiable. L’arrêt de la cour de la chambre des référées qui constate la voie de faite et qui demande d’arrêter tout acte de dépossession et de démolition  est tombé le 06 mai 2010 alors que la mairie a  fait la remise du site le 03 mai 2010.  C’est surtout ce sur quoi Maître Moussibaye attire l’attention des journalistes. En effet en ce moment précis, la mairie de Porto-Novo n’était plus sur le site. Par   conséquent, cet arrêt ne la  concerne pas, c’est plutôt au pouvoir public qui a la gestion du site de s’inquiéter. Il renvoie par ailleurs à la lecture de l’arrêt qui selon lui n’a jamais demandé la cessation des travaux sur le site. C’est pourquoi il s’interroge sur la déclaration du président du comité d’organisation qui a semblé faire allusion à une chose du genre pour expliquer les raisons pour les quelles le gouvernement n’a pas continué les travaux pour l’aménagement de ce site qui devrait accueillir la cérémonie de dépôt de gerbe dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de noter pays.

Géoffroy Wusa

 

 

Remplacement du ministre Gérard Kuassi au sein du conseil communal : Antoine Hounga élu chef de l’arrondissement central d’Abomey-Calavi


Le conseil communal d’Abomey-Calavi a tenu avant-hier, lundi 27 juillet 2010 une session extraordinaire consacrée essentiellement à l’intégration et à l’installation  de la suppléante du ministre Kuassi au sein du conseil communal et à l’élection de celui qui va présider désormais aux  destinées de l’arrondissement central de Calavi. Dans son discours inaugural de la session, le maire Patrice Hounsou-Guèdè a appelé les conseillers communaux à faire preuve de sérénité et de fair-play afin que tout se déroule dans l’ordre et la discipline. « Nous allons élire ce jour le Chef d’arrondissement de Calavi dont l’intérim a été assumé jusque-là par le Ca d’Akassato. Après la nomination de notre collègue Gérard Kuassi que je félicite au passage, au nom du conseil communal, nous devons pourvoir à son remplacement. Je sais que l’enjeu est important. Toutefois, je demande à chacun de garder son calme pour que tout se passe dans la sérénité et la cordialité. Quels que soient les candidats à ce poste, nous sommes  tous des frères. Il y a un seul poste en jeu et cela ne peut être occupé que par une seule personne. Je souhaite donc qu’à l’issue de l’élection, les concurrents en lice s’embrassent quel que soit le résultat », a-t-il déclaré avant d’inviter dame Odile Binazon, suppléante de Gérard Kuassi sur la liste Fcbe lors des dernières communales et locales, à faire son entrée dans la grande famille des élus communaux d’Abomey-Calavi.

 

 C’est à cœur joie que ce professeur de français, Directrice départementale adjointe de l’enseignement secondaire par-dessus le marché, a fait le tour des 36 autres conseillers avec qui elle doit poursuivre l’œuvre de développement de la cité dortoir. Les quelques mots placés par dame Odile Binazon à l’issue de son installation, illustre à merveilles que c’est une femme dévouée, qui rêve grand pour la commune d’Abomey-Calavi qui vient d’intégrer l’équipe de Patrice Hounsou-Guèdè : « Vous venez de m’accepter dans votre famille. J’en suis très heureuse. Mon souhait est que l’ambiance de travail soit favorable pour l’effectivité du développement de la commune qui reste notre rêve commun. Car, sans une bonne ambiance de travail, quand l’ambiance de travail est viciée, il n’y  a pas de développement». Après cette étape, le second point inscrit à l’ordre du jour a été abordé.

 

L’élection proprement dite

D’entrée, il a été mis en place un bureau d’âge de trois membres pour diriger les opérations de vote. Il s’agit de Bernard Loupeda (Président), de Barthélemy Sèvo et de Léon Kpobli. L’appel à candidature au poste de Ca de l’arrondissement d’Abomey-Calavi a permis d’enregistrer deux noms volontairement désignés. La course au fauteuil vacant du ministre Kuassi a opposé Gilles Kinsiklounon à Antoine Hounga. Au terme d’un scrutin secret, c’est Antoine Hounga qui l’a emporté sur son challenger Gilles Kinsiklounon par 22 voix contre 13. Il faut signaler que le conseil communal d’Abomey-Calavi compte 37 conseillers. Dans le cadre de l’élection d’hier, il y a eu 36 votants dont un bulletin nul. A la satisfaction du maire et de tout le conseil communal, les deux candidats en lice se sont embrassés au terme du scrutin. Le maire Hounsou-Guèdè a d’ailleurs convié le nouveau Ca Antoine Hounga à associer son concurrent Gilles Kinsiklounon à la gestion de l’arrondissement central d’Abomey-Calavi.

Cette synergie d’actions souhaitée par le maire semble être d’ores et déjà partagée par Antoine Hounga. Il l’a exprimé clairement avant l’entame du vote hier : « En choisissant le bulletin bleu (c’est la couleur de son bulletin), ne pensez pas que vous avez choisi Antoine Hounga seul. Mais pensez que vous avez choisi tout le conseil communal, pensez que vous avez choisi tous les fils et filles qui rêvent pour le développement d’Abomey-Calavi », a-t-il indiqué.

 

Fin de la crise à Zinvié

L’élection de Antoine Hounga à la tête de l’arrondissement de Calavi, sonne la fin de la crise qui secoue depuis 2008 l’arrondissement de Zinvié. En effet, M. Hounga élu conseiller communal Rb de l’arrondissement central d’Abomey-Calavi, a fait défection de son groupe politique pour se saborder aux Fcbe lors de la mise en place de l’organe exécutif du conseil communal d’Abomey-Calavi. Inutile de remuer le clou dans la plaie ! Mais rappelons à toutes fins utiles qu’en contrepartie de ce soutien surprenant à la mouvance au pouvoir, il a été parachuté, contrairement à la loi,  Ca de l’arrondissement de Zinvié qui compte pourtant deux élus de l’Alliance Le Réveil. Depuis lors, Hounga est contesté à Zinvié. De sorte que cet arrondissement, à l’instar  de Togba, qui se trouve dans la même situation depuis deux ans maintenant, peine à décoller du fait de cette crise politique que la Cour suprême prend du temps à trancher. L’élection de Antoine Hounga à la tête de l’arrondissement d’Abomey-Calavi est, nul doute, une délivrance pour les populations de Zinvié qui pourra avoir très prochainement un des leurs, celui qu’elles ont élu conseiller communal, comme chef d’arrondissement et ce, conformément à leur desiderata.

Ignace SOGLO     

 

 

                  

 

Commune d’Allada : Les 14 conseillers proclament l’irréversibilité de la destitution du maire Houngnibo


Le collectif des 14 conseillers de la commune d’Allada qui ont destitué le maire Lucien Houngnibo le mardi 20 juillet dernier est monté au créneau hier, mardi 27 juillet 2010 dans les locaux de Pantagruel à Cotonou. Grégoire Comlan Houadjèto, Félix Jean-Marie Tinhoun, Damienne Dagan, Romain C. Hountchémé, Jean-Claude Dossou, Clément B. Hounyovi, Cyprien Togni, Edith Assogba, Léonard Houémavo, Gilbert Hounnou, Bénoît Ahlé, Marcellin Dansoukpevi, Michel Acléhinto et Wilfrid Gbétchédji, se sont affichés au grand complet hier devant micros et caméras pour porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, les raisons qui motivent cette décision par eux majoritairement prise à savoir : déposer le maire et le remplacer par quelqu’un d’autre pour booster le développement de la cité des Adjahouto. Dans ses propos liminaires, Benoît Ahlé, membre du collectif, a fait observer que les déboires du maire résident dans sa façon « solitaire » de gestion de la commune. Lucien Houngnibo aurait pris sur lui la responsabilité de gérer en solo et « hors budget », une somme de 136 millions de Fcfa résultant d’un bail qu’il aurait contracté  avec la Boa.  Grégoire Houadjèto, maire par intérim coopté par le G14, enfonce le clou : « La destitution du maire d’Allada est un fait préoccupant mais pas alarmant puisque les actes qu’il a posés méritent ce vote de défiance »,a-t-il déclaré avant de poursuivre : «  Il a mis au service de la Boa un domaine de 5.000m2 sans en aviser le conseil communal ». Par ailleurs, M. Houadjèto avance comme griefs contre le maire, les passations des marchés qui ne suivraient pas les règles appropriées en la matière.  A en croire le doyen d’âge de la commune d’Allada, une récente commission de l’Inspection générale de l’Etat diligentée dans leurs locaux auraient relevé des insuffisances graves, comme par exemple l’attribution à un conseiller communal et ce, en violation de la loi, d’un marché de construction de bâtiments pour le compte de la commune.  62 millions de nos francs auraient été décaissés à cet effet. Ce sont là quelques raisons évoquées par les conseillers frondeurs pour justifier la rupture d’amarre avec le maire Lucien Houngnibo. Le moins qu’on puisse faire remarquer est que depuis deux mois maintenant, le conseil communal d’Allada traverse une turbulence à laquelle 14 conseillers sur les 19 que compte la commune ont voulu mettre fin en changeant de fusil d’épaule le 20 juillet dernier. Le maire ayant refusé de convoquer le conseil extraordinaire devant statuer sur   sa destitution, la conciliation initiée par l’autorité de tutelle qu’est le Préfet ayant échoué, les conseillers majoritaires, sont passés à l’acte. Seulement voilà ! « Le maire destitué refuse de mettre à la disposition des conseillers, les actes de délibération de ce conseil extraordinaire », déplore M. Ahlé. Léonard Houémavo s’offusque lui du silence de l’autorité de tutelle sur ce dossier surtout  après l’échec de sa conciliation. « Aussi curieux que cela puisse paraître, le Préfet du département des communes  de l’Atlantique et du Littoral qui a le pouvoir législatif de se substituer au maire en de pareilles circonstances, fait comme si de rien n’était ». Or, fustige Marcellin Dansoukpèvi, « Le maire Houngnibo a perdu à la fois sa légitimité et sa légalité. Et tous les actes qu’il va prendre depuis le 20 juillet seront de nuls et de nul effet ».   Il invite d’ailleurs le Préfet à prendre ses responsabilités devant l’histoire. « Je sais que l’autorité de tutelle sait que nul n’est au dessus de la loi. Le préfet ferait mieux pour la commune d’Allada de ne pas maintenir le maire en place contre la volonté de la majorité des 14 conseillers qui lui ont retiré leur confiance », déclare-t-il avant de regretter que cette commune tourne au ralenti depuis quelques jours. Elle ne pourra même pas fêter le cinquantenaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale avec tout l’éclat requis. «Nous avons fait un budget de 200 mille francs Cfa pour le premier août à Allada », se désole Benoît Ahlé.

I.S.       

 

Point  de presse hier au parlement : La commission du plan dénonce une vaste escroquerie du réseau Gsm Moov


epiphane quenumLa salle polyvalente de l’Assemblée Nationale  a servi de cadre à un point de presse tenue hier par l’honorable Epiphane Quenum assisté de ses collègues Gbèdiga et Zinsou. Ils interviennent en leur qualité de membres de la commission du plan de l’Assemblée saisi par des citoyens au sujet de l’escroquerie dont ils sont victimes de la part des réseaux Gsm de la place.  

 

478 milliards, c’est le montant sur lequel s’estime l’escroquerie orchestrée par l’opérateur Gsm Moov depuis son avènement au Bénin jusqu’à ce jour. Ainsi, sur une quinzaine de jours de promotion, Moov  gruge  ses clients sur une somme de 5 milliards. L’honorable Quenum se fonde sur les dispositions de la loi 2007-21 portant protection du consommateur, et pense que  cet opérateur ne respecte pas les normes en vigueur en matière de promotion et autres bonus offerts dans leurs prestations de service. Partant du constat qu’aucune trace des 30 milliards de redevances exigés par le gouvernement actuel ne figure aucunement dans le loi de finance 2008-2009, le principal orateur du point de presse  établit donc que les citoyens sont doublement grugés par le gouvernement et Moov qui les fait payer indirectement et malhonnêtement le prix fort sans pour autant verser les redevances exigées par l’Etat, en tout cas de façon claire. « ce qu’on a perdu dans Icc, on le perd chaque jour au niveau des Gsm» s’est indigné l’orateur comme pour montrer la supercherie de réseau de Gsm. Dans leurs investigations, après de nombreuses plaintes adressées à la commission des plans présidée par l’honorable Quenum, ce dernier dit avoir initié des enquêtes qui ont porté leurs fruits avec constat d’huissier. Ainsi la situation est dramatique avec pour exemple, le cas d’un citoyen ayant constaté le minutage erroné de ses appels en une période de promotion comme ce fut le cas selon le témoignage de l’honorable Epiphane Quenum qui n’aurait pas pu effectuer plus de deux appels avec une carte de 5.000 F Cfa. Ayant retiré copie du journal de ses appels auprès de Moov, le réseau aurait opposé pour toute réponse qu’il ne reconnaissait  pas ce client dont le nom ne figure pas dans so  répertoire. Une réponse bien fondée en droit, car la plupart des Sim sont achetés en vrac, même si ce sont ces mêmes opérateurs qui initie des campagnes de vente promotionnelle. En somme, tout porte à croire que le débat vient d’être ouvert et que les prochains jours permettront non seulement de faire la lumière sur la gestion réelle faite des 30 milliards de redevances exigée par le gouvernement depuis quelques années et les dessous des opérations promotionnelles tous azimuts initiés par Moov à l’instar de autres opérateurs Gsm en activités au Bénin, ainsi que la responsabilité du gouvernement selon les apports des députés Gbédiga et Zinsou présents o ce point de presse.

Géoffroy Wusa

 

 

 

 

Au sujet de la situation économique alarmante  : 20 députés interpellent le gouvernement


 

Depuis quelques jours, un communiqué signé du bureau exécutif du Conseil national du patronat du Bénin passe autant à la télévision, à la radio que dans la presse écrite.

Aux termes de ce communiqué, il ressort que le bureau exécutif du Conseil national du patronat du Bénin s’est penché sur la situation économique nationale en général et sur les conditions d’exercice des activités des entreprises notamment celles des grandes sociétés importatrices de produits agro-alimentaires. Ainsi, le bureau exécutif fait les constats ci-après :

-la persistance de la baisse des activités et une forte tension au niveau des entreprises créatrices d’emploi et de richesse ;

-la dégradation de la situation financière des entreprises qui restent dans l’attente de l’apurement de la dette intérieure ;

-l’acharnement par le gouvernement notamment sur certaines entreprises, grosses importatrices de produits agro-alimentaires qui se manifeste par :

.la remise en cause unilatérale de conventions légales et contractuelles avec le secteur privé devant faciliter l’exploitation de notre qualité d’économie de transit au Nigeria ;

.la modification unilatérale sans préavis, ni moratoire des conditions douanières par le gouvernement ;

.le blocage de containers de marchandises aux frontières en dépit de l’accomplissement des formalités régulières d’enlèvement.

Ces constats gravissimes interpellent la conscience des représentants de la Nation   que nous sommes. C’est pourquoi les députés soussignés, en vertu de l’article 110 du règlement intérieur demande au gouvernement de fournir à la représentation nationale les explications sur les préoccupations suivantes :

1) Y a-t-il effectivement baisse des activités économiques ? Si oui, dans quels secteurs et qu’est ce qui explique cela ?

2) Quel est le niveau d’apurement de la dette intérieure ?

3) Y a-t-il rupture unilatérale de conventions légales et contractuelles avec le secteur privé ? Pourquoi ?

4) Y a-t-il modification unilatérale sans préavis, ni moratoire des conventions douanières par le gouvernement ? Pourquoi ?

5) Y a-t-il blocage de containers de marchandises aux frontières en dépit de l’accomplissement des formalités régulières d’enlèvement ? Pourquoi ?

6) Que pense faire le gouvernement pour apaiser le Conseil national du patronat qui tire déjà la sonnette d’alarme par rapport à notre économie basée sur le libéralisme économique ?

7) L’exercice de la surveillance multilatérale de chaque Etat membre de l’UEMOA exige entre autres, l’élaboration d’un programme pluriannuel de convergence décrivant les objectifs de convergence sur la période du programme ainsi que l’élaboration de rapports périodiques sur l’évolution de la situation économique et financière permettant d’évaluer la réalisation des objectifs retenus dans le programme et de formuler éventuellement des recommandations. Eu égard à ce qui précède,

a) quelle est la situation économique et financière actuelle du Bénin ?

 b)   quelle est la situation actuelle des finances publiques notamment en ce qui concerne :

-l’exécution des opérations financières de l’Etat

-le solde budgétaire de base de fin décembre 2009

-l’encours de la dette publique à fin Décembre 2009 (dette intérieure et extérieure)

- les échanges extérieurs du Bénin en 2009

- la balance des transactions courantes pour 2009

-les avoirs extérieurs nets des institutions monétaires à fin Décembre 2009

-le crédit intérieur à fin Décembre 2009

-la masse monétaire à fin Décembre 2009

c) quels sont les agrégats de la surveillance multilatérale notamment la situation de convergence par rapport aux critères de premier rang et à ceux de second rang ?

A titre indicatif

°Critères de premier rang

-ratio solde budgétaire de base sur PIB nominal (en %)

-taux d’inflation annuel (en %)

-arriérés des paiements (intérieurs et extérieurs)

°Critères de second rang

-ratio de la masse salariale sur les recettes fiscales (en %)

-ratio des dépenses en investissement financées sur fonds propres par rapport aux recettes fiscales (en %)

-ratio déficit extérieur courant hors dons sur PIB nominal (en %)

-taux de pression fiscale (en %)

Porto-Novo, le 20/07/2010

 

Ont signé

1) Louis Vlavonou

2) Zinsou Edmond

3) Raphaël Akotègnon

4) Dominique Sohounhloué

5) Vodonou Désiré

6) Ahouanvoèbla Augustin

7) Seidou Adambi

8) Lodjou Judes B.

9) Edayé Jean-Baptiste

10)  Quenum Epiphane

11) Yahouédéhou Janvier

12) Gbèdiga Timothée

13) Kakpo Kifouli

14)  Houinou Clément

15)  Tchocodo Gabriel

16)  Wohou Donatien

17) Maléhossou Yacoubou

18) Leroux Marie-Ange

19)  Ahossi Comlan Léon

20)  Luc da Matha Sant’Anna

 

Après trois semaines d’ennuis dans le dossier Icc Services : Armand  Zinzindohoué  fait sa première réapparition publique


zinzin1Grande émotion hier au Conseil national des chargeurs du Bénin. Et pour cause ! L’ex ministre de l’Intérieur Armand Zinzindohoué qui traîne ses ennuis avec la Haute autorité dans le dossier Icc-Services depuis trois semaines environs a fait sa première sortie publique hier, lundi 26 juillet 2010. Limogé, mis aux arrêts puis libéré et placé en résidence surveillée depuis mercredi dernier, l’ex ministre de l’Intérieur n’a maintenant comme impératif  que passer service à son successeur. C’est chose faite depuis hier au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique et au Conseil national des chargeurs du Bénin. Occasion pour l’ancien ministre Armand  Zinzindohoué de faire sa première réapparition publique après quelques jours  pendant lesquels il s’est fait désirer sur les écrans de nos télévisions soit en train d’encenser le président Boni Yayi, soit en train d’haranguer pour lui la foule ou en train de transmettre aux populations, aux frères en christ ou aux têtes couronnées les bons vœux du « chef de l’Etat, du chef du gouvernement, de la Haute autorité, du Docteur… » 

 

 A situation spéciale, comportement  spécial !

La passation de service par un ministre gardé à vue est une première sous nos cieux. Si donc cette cérémonie a drainé une foule impressionnante, ceci peut expliquer cela. Les échanges de documents ont été faits au ministère de l’Intérieur. Mais au Cncb une marée humaine composée de têtes couronnées, de notables, de parents et amis, de pasteurs et de religieux et de curieux attendaient de revoir surtout le ministre Armand Zinzindohoué.  De 16 heures à 18 heures 30, l’attente a été longue mais inlassable. Les deux ministres étaient obligés, dit-on, de suspendre momentanément  la passation de documents au ministère de l’Intérieur pour rejoindre précipitamment les invités qui s’impatientaient de l’autre côté du Cncb. Armand Zinzindohoué, visiblement serein, a fait sa réapparition autour de 18 heures 35 minutes  accompagné des hauts gradés de la police nationale et des membres du cabinet et du tout nouveau ministre de l’Intérieur, Martial Souton. C’est d’ailleurs lui qui, le premier, a pris la parole pour s’adresser à l’assistance en langue fon. Il a remercié les Pasteurs, les têtes couronnées et les parents  qui ont fait le déplacement pour assister à cette cérémonie. « Je suis en train de passer le témoin à mon petit frère. Que Dieu l’assiste dans sa mission. Je suis son grand-frère. Ce ministère ne lui est pas étranger. Il avait travaillé là. C’est moi qui l’ai nommé à ce ministère. Par sa nouvelle nomination, c’est Abomey qui est honoré. C’est le Zou qui est honoré ». Le discours d’Armand Zinzindohoué ne dépassera exceptionnellement pas  ces mots. Son successeur a été également bref mais explicite en s’adressant à l’assistance toujours en langue fon : « Je n’ai jamais su que je mérite tant d’attachement. Je salue mes parents, mes collègues, mes frères en christ, les têtes couronnées, tous ceux et toutes celles qui ont fait le déplacement de cet après-midi. Quand on me nommait  Dpp adjoint au ministère de l’Intérieur, j’étais à mille lieues de croire qu’on me préparait à assumer la plus haute fonction de ce département. Je remercie le président Boni Yayi pour cette marque de confiance.  Je suis jeune, certes, mais je suis certain qu’avec le concours de tous, avec la collaboration de tous, nous parviendrons à  relever les défis qui nous attendent », a-t-il déclaré. Il faut dire que la cérémonie au Cncb n’a pas duré  qu’une vingtaine de minutes. Après quoi, le ministre Zinzindohoué est reparti sous escorte policière. Il sera rejoint 15 minutes plus tard par son successeur Martial Souton pour la suite de la passation de service au ministère de l’intérieur.

Ignace SOGLO

 

 

Passation de service  au ministère de l’intérieur : Martial Souton témoigne sa reconnaissance à Boni Yayi


Letout nouveau patron des flics a pris hier, lundi 26 juillet 2010, son bâton de commandement des mains de Armand  Zinzindohoué. Martial Souton, puisque c’est de lui qu’il est question, a été officiellement installé dans le fauteuil de ministre de l’intérieur et de la sécurité publique au cours d’une cérémonie tenue à la fois au ministère de l’intérieur et au Conseil national des chargeurs du Bénin. En cette occasion solennelle emprunte de grande émotion, le successeur d’Armand  Zinzindohoué à ce névralgique poste a témoigné sa gratitude au chef de l’Etat pour la confiance sans cesse renouvelée qu’il accorde à sa modeste personne. En effet, sous le régime du changement, Martial Souton vient de connaître sa troisième promotion. D’abord, il a été fait Directeur adjoint de la programmation et de la prospective du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique. Ensuite, il a été muté de ce poste, il y a 6 mois environs, pour servir la Nation au Conseil national des chargeurs du Bénin au titre de Directeur général adjoint. Depuis le 19 juillet 2010, il est devenu le numéro 1 du ministère de l’intérieur. C’est à juste titre donc qu’il exprime toute sa gratitude au premier magistrat, artisan premier de son ascendance sociale : « Nous voudrions avant tout propos, témoigner à son Excellence, le Docteur Boni Yayi, notre profonde reconnaissance et nos très sincères remerciements pour cette confiance renouvelée qu’il place en notre toute modeste personne », a-t-il déclaré avant de poursuivre : « Notre reconnaissance s’adresse primordialement à Dieu le tout Puissant, le très miséricordieux qui bénit toujours cette confiance. Sinon, qu’avons-nous particulièrement fait pour mériter cette attention de la part du chef de l’Etat ? Il y a quelques mois seulement il nous a fait nommer Directeur adjoint de la Programmation et de la prospective du Ministère de l’intérieur et de la sécurité publique ; ensuite Directeur général adjoint du Conseil national des chargeurs du Bénin ; aujourd’hui, il fait de nous le titulaire du portefeuille de ce vaste département ministériel… »

 

 

L’homme qui connaissait la maison…

Martial Souton n’est ni un intrus, ni un novice au ministère de l’Intérieur. Les quelques mois qu’il y avait passés en tant que Directeur adjoint de la programmation et de la prospective, lui ont certainement permis de prendre la mesure des exaltants défis à relever et qui ont noms la sécurité publique, la libre circulation des biens et des personnes, la lutte contre la grande et la petite criminalité, etc. Le nouveau ministre de l’intérieur et de la sécurité publique a parfaitement conscience de ce que la tâche ne sera pas aisée. Mais il a l’assurance que dans une synergie d’actions

et une collaboration franche de tous les acteurs, la montagne pourra être soulevée, la mission que le chef de l’Etat lui a confiée pourra être accomplie. « De notre cabinet au pool des véhicules et agence d’entretien en passant par les Directions centrales et techniques ; de la Direction générale de la Police nationale aux simples secrétariats de direction de nos commissariats de police, que pourrons-nous faire sans vous ? Que pourrons-nous faire sans vous les Généraux de la Police, les Commissaires des différents commissariats centraux de nos villes, les commissaires des commissariats d’arrondissements et des commissariats spéciaux de structures spéciales, les Inspecteurs, les Commandants de corps urbains, les Brigadiers et autres hommes de rang ? Que pourrons-nous faire  sans les autres éléments des forces de sécurité publique tels que les gendarmes, les sapeurs pompiers et les militaires ? Que pourrons-nous faire sans les différents syndicats du ministère et sans  la collaboration et la partition  des  populations elles-mêmes ? Absolument rien ! », a déclaré en toute humilité le ministre Souton avant d’annoncer un nouveau départ au ministère de l’intérieur ; nouveau départ qui passe par la continuation de l’œuvre entamée par son prédécesseur : « Au bout de l’ancienne corde des stratégies qui sont mises en œuvre pour obtenir les résultats actuels, non seulement nous tisserons ensemble avec vous la nouvelle corde avec de nouvelles stratégies, mais aussi et surtout nous comptons sur vous pour ne laisser nulle place ni à la diversion, ni à la distraction ». Comme on peut le constater, l’engagement de Martial Souton dans l’accomplissement de la mission que la Haute autorité  vient de lui confier est total et mérite l’accompagnement de chacun et de tous.

Ignace SOGLO

 

 

 

Ouverture ce jour de la 2ème  session extraordinaire de l’année 2010


La destitution d’Hélène Aholou Kèkè refait surface

 

(Mais la Cour est aux aguets)   

 

helene kekeDes deux points inscrits à la session plénière de ce jour lundi 26 juillet 2010, figure en bonne place l’étude de la proposition de résolution tendant à la destitution de la présidente de la commission des lois. En effet, les signataires de la demande de convocation de la présente session ont introduit ce point et la réunion des membres du bureau de l’Assemblée Nationale tenue le vendredi dernier  l’a retenu en plus de  celui de la loi modificative portant règle générale pour l’élection du président de la République pour la plénière de ce jour. On se rappelle qu’il y a environ un mois, 16 députés ont introduit cette proposition de résolution au motif que la présidente de la commission des lois en fait de trop et qu’il faille lui appliquer les dispositions de l’article 35  de la constitution qui stipule que « Les citoyens chargés d’une fonction publique ou élus à une fonction politique ont le devoir de l’accomplir avec conscience, compétence, probité, dévouement et loyauté dans l’intérêt et le respect du bien commun» 

En effet il lui est surtout reproché  de s’être levée de sa place de présentation du rapport en sa qualité de présidente de la commission et de vider par la suite l’hémicycle alors que sa commission était en pleine présentation devant les députés. C’est son collègue Ahinnou Thomas qui  a du la  suppléer  afin que la plénière n’aille à son terme le vendredi 25 juin dernier.  Les députés signataires  invitaient leur dans le texte de la proposition de résolution  la  commission des lois à examiner la question de sa confiance à sa présidente ou de sa révocation à son poste et dans ce cas, à procéder à l’élection d’un nouveau bureau. Ils avaient donné un délai  de 24 heures à  la commission des lois  pour  s’exécuter et ont demandé la constitution  d’une  commission temporaire et spéciale conformément à l’article 74.8 du règlement intérieur. La dite commission sera composée  à d’un membre par groupe parlementaire pour l’étude de  la présente proposition de résolution.

Force est cependant  de reconnaître que la commission temporaire n’avait pas été constituée car tous certains  groupes parlementaires n’avaient pas envoyé leurs représentants. Lors de la clôture de la dernière session ordinaire le président de l’Assemblée Nationale a eu à attirer l’attention des groupes parlementaires afin que cette formalité soit réglée. Mais la cour constitutionnelle est déjà aux aguets car elle venait de saisir le 20 juillet dernier le parlement pour avoir l’entièreté du débat de la plénière au cour de laquelle la proposition de résolution a été déposée. La correspondance signée de Madame Marcelline Gbeha de cette institution disait en effet que la cour a été saisie d’un recours en inconstitutionnalité contre la procédure de destitution de la  présidente de la commission des lois et qu’elle souhaite disposer du débat pour l’instruction du recours. C’est certainement la lettre qui renforce la position des députés opposés à la destitution et surtout celle du président Nago qui a finalement laissé la session s’ouvrir.

Le deuxième point à l’ordre du jour de la plénière de ce jour concerne la modification de la loi portant règle générale pour l’élection du Président de la République. C’est depuis 2005 que la cour constitutionnelle avait relevé certaines insuffisances à la loi électorale en question et demandait notamment que les députés corrigent les points relevés et qui selon les sages de la cour violent la constitution. Il s’agit surtout de la résidence au moment des élections. La cours demande que la question sur la résidence soit revue et ramenée  au moment de la mise sur pied de la commission électorale au lieu que l’on le limite à la période de la convocation du corps électorale.

Géoffroy Wusa


Visite des stands au lycée Béhanzin de Porto-Novo


Tout est fin prêt pour une foire du cinquantenaire réussie

 

 

Les stands du lycée Béhanzin dans le cadre de la foire  du cinquantenaire sont pris d’assaut par différents participants à  cette foire qui s’annonce époustouflante. La foire du cinquantenaire dont l’ouverture a eu lieu le 23 juillet sera officiellement lancée aujourd’hui 26 juillet 2010. Jusqu’au samedi dernier le nombre de participants était de l’ordre de 300 et d’autres sont encore annoncés. Robert Akindé, Directeur général de l’Agence béninoise pour la promotion des échanges commerciaux dira d’ailleurs qu’il y a encore de la place pour accueillir plus de 50 participants. Il dit être très fier que tous les participants de l’extérieur  sont déjà en place et montreront au public béninois ce dont ils sont capables en matière de créativité et c’est heureux que les béninois feront aussi de même. Et ceci est d’une importance capitale en ce sens que cela développe la coopération et le commerce sud-sud. Le soutien de la CDEAO a d’ailleurs déterminent dans l’organisation de cette foire. Les structures qui s’occupent de l’organisation de cette foire souhaitent qu’aux sorties de cette foire, les chiffres d’affaires des participants grimpent. Ce qu’il convient aussi de souligner est la détermination du Directeur départemental du commerce, monsieur Toudonou qui a très tôt pris les taureaux par les cornes depuis la désignation du lycée Béhanzin comme lieu devant abriter la foire du cinquantenaire. On l’a vu tous les jours sur les lieux pour impulser un rythme de travail exceptionnel aux travaux et comme rien n’est jamais au hasard, il était encore sur les lieux ce samedi dernier au four et au moulin. Il nous confie qu’à l’étape actuelle des choses, sa crainte se dissipe peu à peu et que la foire s’annonce très bien mais que ce n’est pas pour cela qu’il faille aller dormir sur ses lauréats car tant qu’il reste à faire, c’est que rien n’est fait. C’est pourquoi la veille doit être permanente jusqu’à la fin des manifestations. Ces propos du Directeur départemental  du commerce montre qu’il y a encore des gens sur les quels on peut encore compter pour des missions du genre. Voilà l’une des preuves que Yayi Boni ne s’est pas trompé dans la politique de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.

G. W.




Reddition des comptes dans la commune des Aguégués


Les populations approuvent le bilan 2009 du maire Dègbo Jacques

 

 

Dègbo Jacques, maire de la commune des Aguégués, assisté des autres membres du conseil communal était face aux populations de ladite commune, aux partenaires au développement tels que le Snv, le Cipcré –Bénin et autres le vendredi dernier pour la présentation du bilan de la gestion de l’année de l’exercice 2009-2010.  Ce faisant, le maire satisfait une obligation conformément aux textes et surtout aux engagements pris devant les filles et fils des Aguégués lors de sa prise de fonction.  C’est à peine une exagération de dire que Jacques Dègbo a épaté les siens. Il les a épatés non pas parce qu’il a présenté un bilan excédentaire de 80% mais parce que les réalisations de cet exercice 2009-2010  crèvent l’œil.  C’est ce qui a provoqué la liesse populaire aux Aguégués le vendredi dernier avec des messages de soutien à l’endroit du conseil communal que la population a invité à ne pas s’arrêter en si bon chemin. En effet, la liste des réalisations est longue et comporte aussi bien la construction et la réfection des écoles,  dispensaire, salle de réunion de la mairie  que la construction d’un ponceau et la réfection d’un autre, l’ouverture des voie, l’aménagement des pistes sans oublier l’acquisition des barques bâchée motorisée aux enseignants de même que des motos au profit des chefs d’arrondissement.

La réalisation du logo de la mairie et la protection des berges de même que la réfection de la résidence du maire  ne sont pas du reste.  A es investissement s’ajoute le fonctionnement pou faire le tout que nous pouvons appeler budget gestion 2009 de la commune des Aguégués, du 1er janvier au  31 décembre 2009 donne un total des recettes recouvrées qui s’élève à 216. 934 .826 F contre une prévision de 270 .600.170 F soit un pourcentage d’exécution de 80,16% avec un solde de 565.942F. Le maire n’a pas manqué de souligner quelques difficultés qui ont nom :conflits domaniaux entre les exploitants du sable et la population d’Avagbodji, la mauvaise volonté des populations à s’acquitter des taxes le faible engagement des Chefs de village dans le recouvrement des taxes sur abattage  des animaux et les manifestations bruyantes, le rançonnement des trafiquants par les agents indélicats, ce qui ne favorise pas le rendement ; l’abandon des postes par certains agents de recouvrement pendant la nuit et le retard de versement des recouvrements. Au nom de tout le conseil communal, Monsieur Jacques Dègbo prend l’engagement devant les populations de venir à bout de toutes ces difficultés et a annoncé des annoncés des perspectives très alléchantes.


Engagements et perspectives

L’extension du réseau électrique aux autres localités de la commune, réalisation des pistes de dessertes rurales, renforcement des berges contre l’érosion, réalisation des palissades contre la divagation des bœuf,  aménagement du stade communal de sport, la réhabilitation du palais du roi Soholou, construction d’un magasin à la mairie ,le second cycle de l’enseignement secondaire, l’ouverture d’un cyber communautaire notamment au profit des élèves des Ceg , le site internet de la maire, l’organisation d’un festival des arts et la culture aux Aguégués. Voilà autant de défis que s’est assigné le conseil communal des Aguégués pour l’exercice 2010. Il faut ajouter qu’à travers la personne du maire, ce conseil a encore pris d’autres engagements venant du débat qui a suivi la présentation du bilan.

G. W.




Croisade de prière et de purification à la veille du cinquantenaire


Saint prophète Ahmed prie pour la nation

 

 

Sous l’initiative de  saint prophète Ahmed, grand dignitaire Thron et fondateur de la Confrérie adjra aswad de la rose (Caar) ayant son siège mondial à Tchakou dans la commune d’Adjarra une croisade de prière et de purification a eu lieu sur l’esplanade de ‘Assemblée nationale le samedi 24 juillet 2010. Il s’agissait pour Saint prophète Ahmed, ses nombreux fidèles et ses invités de marque, que  le Bénin vit aujourd’hui dans une psychose généralisée faite de tension politique et de tension sociale avec les graves séquelles de l’affaire ICC-Services. Si rien n’est fait le Bénin risque de s’enfoncer dans une crise grave. C’est donc pour conjurer le mauvais sort qui plane sur notre pays, 50 ans après son Indépendance, que le Confrérie Adjra Aswad de la  Rose propose cette grande prière de pardon, de réconciliation et d’amour pour un nouveau départ pour le Bénin. Il s’agit d’un grand événement qui a eu le mérite de purifier le Bénin tout entier depuis Porto-Novo dans le cadre de cette grande fête de l’indépendance. Une longue séance de prières à l’endroit des défunts, des vivants traversant des moments critiques a été suivie d’un exercice d’exorcisme qui a intégré chaque participant avec une noix de cola. Cette puissance, comme l’a indiqué le prophète, est protectrice et constitue un acte de rémission des péchés. Une eau spécialement préparée et composée de sept différentes sources a été répandue dans la ville et ses environs pour sanctifier les uns et les autres.  De la même façon, un cocktail de grains (maïs, haricot, riz etc.) a été répandu un peu partout pour susciter de meilleures saisons de productivité pour la nation pour de meilleures moissons pour chaque citoyen selon son domaine de travail.

Il faut signaler que deux représentants de la cour royale de Porto-Novo ont rehaussé les  manifestations de leur présence effective. Il s’agit des ministres Yovogan et Akplogan. Ce dernier, en qualité de chef du culte auprès du roi a donné sa bénédiction au saint prophète Ahmed pour procéder aux rituels de purification de la nation béninoise à la veille de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance sur la terre des Aïnonvi. Hounnongan Yaoïtchavou Aïkpé, initiateur du prophète saint Ahmed dans le culte Thron était de la partie avec une pléiade de dignitaires de diverses congrégations et divinités endogènes.

G. W.




Démarrage ce jour de l’examen du Bepc


149.572 à l’assaut du Bepc session juillet 2010

 

 

Ils sont au total 149.572 candidats à plancher dès ce lundi 26 juillet 2010 pour l’examen du Brevet d’Etudes du Premier Cycle ( Bepc). Parmi les  57.416 filles et les 92.156 garçons, on retrouve le plus jeune candidat âgé de 10 ans et le plus âgé de 59 ans.

Le Bepc 2010 est la toute  la première expérience pour le nouveau ministre de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, monsieur Aké Natondé. En visite à la Direction des Examen et Concours ( Dec) à Porto-Novo vendredi dernier, il a expliqué que les chiffres du Bepc 2010 sont en baisse de 2,16% du fait que des candidats de l’ancien programme qui jusque-là n’avaient pas pu obtenir le diplôme, se seraient abstenus cette année. Dans le rang des candidats des 149.572 candidats  répartis  dans les 251 centres sur l’ensemble du territoire national, on retrouve des aveugles, des amblyopes, et d’autres handicapés. A tous ces candidats,  le ministre prodigue les conseils qui s’imposent : « Je voudrais vous dire que le Bepc est un examen comme tout autre. Vous avez été soumis toute l’année aux programmes en vigueur ainsi qu’aux évaluations sommatives subséquentes. Vos enseignants vous ont prodigué les derniers conseils pour mieux affronter cet examen dont le diplôme demeure important dans votre vie. Mettez donc en pratique ces conseils. Soyez sereins et à l’heure dans les centres. Prenez soin de vérifier que vous avez sur vous la pièce d’identité requise et que cette pièce est en cours de validité. Quittez la maison assez tôt pour éviter les retards dus aux impondérables de la route. A l’heure de l’épreuve, concentrez-vous, travaillez selon votre rythme habituel. N’écoutez pas les vendeurs d’illusions, car il n’y a aucun miracle pour réussir à votre examen en dehors de votre propre travail. Pas de panique, pas d’agitation et la chance sera de votre côté…». Il  saisit la même occasion  pour adresser ses sincères remerciements à tous les acteurs de notre système éducatif notamment les enseignants, les organisations syndicales du secteur, les parents  d’élèves et leurs associations. Aux à ces derniers qui ont les enfants candidats à l’examen, le ministre recommandera de continuer d’accorder davantage d’attention leur progéniture, de veiller à ce qu’ils aillent tôt au lit, de vérifier avec leur le contenu de leur cartable, de les empêcher d’apporter dans les centres leurs téléphones portables. Le ministre a fini son message en appelant à la conscience professionnelle des chefs centres, des surveillants de salle et les autres personnes impliquées dans l’organisation du Bepc 2010.

 G. W.

 

 

Qui a opéré la brouille de la Radio France Internationale (RFI) ? Quelles sont les raisons profondes qui ont motivé un tel acte ? Quel sort le Gouvernement réserve-t-il à la presse béninoise et internationale en cette veille des élections législatives et présidentielles de Mars 2011 en relation avec le droit constitutionnel des citoyens de jouir de la liberté d’expression et d’être bien informés ? Telles sont les trois préoccupations fondamentales qui ont meublé la question d’actualité avec débat que 19 députés ont adressées hier au gouvernement du changement. Les honorables députés signataires de cette question d’actualité ont voulu savoir les tenants et aboutissants de la mise hors tension des fréquences de Rfi au Bénin du 2 ou 3 août 2010. Lire l’intégralité de la question d’actualité.

 

Question d’actualité avec débat au Gouvernement

Objet :

La mise hors tension des fréquences de la Radio France Internationale (RFI)

Comme un rêve, les milliers d’auditeurs Béninois du 2 au 3 Août 2010 ont manqué d’accès aux émissions que réalise la RFI. Cette suspension a duré 14h d’horloge et est intervenue à quelques heures de l’émission « Appel sur l’actualité » consacré à une éventuelle traduction par les Députés béninois du Président BONI YAYI devant la Haute Cour de Justice aux fins de répondre des lourdes suspicions qui pèsent sur sa personne dans l’affaire ICC Services.

La correspondance de la RFI au Bénin Mme Raïssa GBEDJI, a été interpellée et écoutée par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) à propos de son émission réalisée sur la rocambolesque affaire ICC Services.

Les députés signataires du présent acte d’interpellation voudraient savoir :

1-Qui a opéré cette brouille de la Radio France Internationale (RFI) ?

2-Les raisons profondes qui ont motivé un tel acte ?

3-Le sort que le Gouvernement réserve à la presse béninoise et internationale en cette veille des élections législatives et présidentielles de Mars 2011 en relation avec le droit constitutionnel des citoyens de jouir de la liberté d’expression et d’être bien informés ?

Signés :

1-Zinsou Edmond

2-LODJOU Judes

3-Edayé K. Jean-Baptiste

4-Ahouanvoèbla Augustin

5-QUENUM POSSY BERRY Epiphane

6-GBEDIGA Timothée

7-HOUINOU Clément

8-Ybatou Sanni Glèlè

9-AKOTEGNON Raphaël

10-Sohounhloué Dominique

11-TCHOCODO Gabriel

12-YAHOUEDEHOU Janvier

13-LEROUX MARIE-ANGE

14-HOUNDETE Eric

15-VODONOU Désiré

16-VLAVONOU Louis

17-BADA Georges

18-KAKPO Kifouli

19-Comlan Léon AHOSSI

 

 

Audience à la présidence de la République

 


«Pas de fonds des sociétés d’Etat  à Icc-Services », selon Koussé

 

 

L’inspecteur général de l’Inspection général de l’Etat (Ige) Alidou Koussé a été reçu, hier, en audience à la présidence de la République. Il est allé faire au chef de l’Etat Boni Yayi le compte rendu des travaux dans le cadre des supposés fonds des services publics placés à Icc-Services. En effet, à en croire l’Inspecteur général Alidou Koussé, il n’existe pas  de fonds appartenant à l’Etat dans cette structure de placement d’argent.  «Il n’y a pas de fonds des offices et des sociétés d’Etat déposés à Icc-Services. Des remueurs font état de ce que des cadres des sociétés d’Etat ont déposé des fonds à Icc-Services. Ce qui est faux. Il y a eu des commissions d’agents du ministère des finances, des armées qui sont allés faire les enquêtes. Il y a  20 équipes de 2 à 3 personnes qui ont sillonné les offices et les sociétés d’Etat. Mais pas de fonds des sociétés d’Etat à Icc-Services.  Je suis venu faire le compte rendu de cela au chef de l’Etat…», a dit Alidou Koussé sur Canal3. En tout cas, il y a des sources dignes de foi qui persistent et signent que certains cadres des secteurs financiers de l’Etat  ont placés des gros sous à Icc-Services.

Aziz IMOROU

 

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