Fait divers : La société lui doit, pourtant l’accable

Publié le par L'informateur

Falade Blanchard n’en revient pas. C’est un cauchemar éveillé depuis environ plus d’un mois. Du moins, depuis la publication de la liste des trop-perçus dans le dépôt illégal de placement de fonds. Habitant à Djegan-Kpevi  à Porto-Novo, Falade Ben Blanchard a reçu des appels le mois dernier comme quoi son nom est dans la liste des bénéficiaires susceptibles d’être poursuivis par la justice dans l’affaire de placement illégal d’argent.

C’est un mauvais rêve où un complot ? “Mais bon, il n’y a pas de fumée sans feu “ dit l’adage. Pour cause : il a effectivement placé son argent dans l’une des  structures de placement d’argent. En effet, ses dépôts s’élèvent à 9.700.00 francs cfa en décembre 2009.

Le 19 juin 2010, il a reçu 6.000.000 francs et le 25 juin, soit une semaine après toutes les structures sont fermées. Un calcul rapide permet de percevoir que dans l’opération il est perdant de 3.700.000 francs. En attendant que l’Etat ne trouve une solution au problème.

De fait, comment son nom s’est retrouvé sur la liste des trop perçus ? Il ne le comprend vraiment pas. Cependant il ne dort plus du sommeil du juste, de peur que la police ne le convoque et lui demande de restituer les 2.000.000 Fcfa de trop perçus dont on l’accuserait d’avoir indûment perçu.

Pour le moment l’explication qu’il donne de la situation est : « C’est de l’escroquerie pure. C’est pour faire gonfler la liste de ceux qui doivent. » Nonobstant ceci, il s’est fendu d’un long courrier avec force détail au procureur de la République près du tribunal de première instance de Cotonou pour éclaircir sa situation.

En réalité Falade B. Blanchard n’est pas aussi riche que cela. L’argent qu’il a déposé n’est même pas le sien. Ce sont ses neveux qui résident en Chine qui lui envoient de l’argent afin qu’il le leur épargne.

Voilà que le résultat des courses crédite son compte d’un déficit de 3.700.000 frs cfa. Non seulement il doit des explications à sa famille (encore ça peut se régler), mais aussi il est poursuivi par la justice. Le comble, c’est qu’il n’a rien gagné dans l’opération ! Sinon de ne pas croire aux vendeurs de sable.

Harry Sémègna

Publié dans Société

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