Polémiques autour du départ du Dg Cenou : Le ministre Abiola clarifie

Nombreuses sont les langues qui ont semé la confusion autour du relèvement du directeur du Centre national des œuvres universitaires. A la faveur d’un entretien, le ministre François Abiola vient de clarifier les conditions dans lesquelles, Macaire Johnson, jusque-là directeur du Cenou a été relevé de ses fonctions.  En effet, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a montré que ce changement est intervenu dans le sillage des reformes entreprises par son départemental ministériel. Pour François Abiola, deux réformes sont engagées pour offrir un  cadre adéquat et un bien-être social  aux étudiants. Il s’agit des réformes  concernant le volet pédagogique et le volet  social de l’enseignement supérieur en vue de solutionner les différents dysfonctionnements constatés dans les structures du Cenou. C’est dans le cadre du volet social  que le directeur général du Cenou vient d’être relevé de ses fonctions. En effet, il n’existe plus de Centre national d’œuvres universitaires. Deux nouveaux décrets ont été déjà pris en conseil des ministres pour créer d’autres structures à la place du Centre national des œuvres universitaires. Il existe désormais deux centres universitaires et sociaux. Un centre universitaire et social pour l’Université d’Abomey-Calavi, et autres centres universitaires qui gravitent autour d’elle. Un autre centre universitaire et social pour l’Université de Parakou et ses autres centres universitaires attachés.  « Ce sont des centres distincts et autonomes. L’autre réforme concerne l’organisation de ces centres universitaires et sociaux. Ils sont désormais dotés des services tels, le service des affaires administratives et financières, le service du matériel et de la maintenance. Il  y a aussi un service nouveau crée. Il s’agit du service du développement et de la prospective. Puisqu’un centre universitaire doit aussi réfléchir sur l’avenir. Il faut dire aussi que ces centres universitaires sont gérés par directeur avec un conseil d’administration qui doit se tenir tous les deux ans, et l’institutionnalisations des commissaires aux comptes.» explique le ministre Abiola.

Ainsi, le relèvement de l’ancien directeur général du Centre national des œuvres universitaires n’est qu’un début dans l’application des réformes dans le volet social de l’enseignement supérieur. Aussi, le ministre Abiola a rappelé les fruits déjà obtenus dans le cadre des réformes pédagogiques. Il a évoqué entre autres la création des  nouveaux centres universitaires à Kétou, Abomey et Djougou.

Constant ADJAHOUNGBA