Etat défectueux de la Route RNIE2 : Nicéphore Soglo qualifie la voie Cotonou-Bohicon de "guet-apens"

Publié le par L'informateur

Pendant plus de 4 h d’horloge, Nicéphore Soglo a eu toutes les peines du monde, samedi 04 décembre, à rallier la ville d’Abomey pour la décoration du député El Hadj Yacoubou Malèhossou. Il faut dire que l’état de dégradation très avancée de la route Cotonou-Bohicon en est pour quelque chose. Un tronçon qu’il qualifie de « guet-apens » cause des accidents mortels et des maux de reins aux usagers chaque jour que Dieu fait. En effet, les trous à ciel ouvert et autres nids de trous jonchés ça et là sur cette route national inter Etat (Rnie) 2 Cotonou-Niamey n’ont pas rendu la tâche facile au chauffeur de l’ancien président de la République. « Il faut passer 4 h de temps de difficultés sur la voie Cotonou-Bohicon. C’est non seulement une grande souffrance mais aussi un guet-apens  pour les populations. On revient à l’état où était cette voie vers les années 1990 où on prenait le pouvoir. C’est une honte pour notre pays parce que beaucoup d’étrangers passent sur cette route. Je comprends pourquoi le chef de l’Etat roule l’hélicoptère. Il faut réparer impérativement cette voie… », s’indigne Nicéphore Soglo dans la verve qu’on lui connaît. En tout cas, loin de donner raison au premier président béninois du renouveau démocratique, l’état de la route Cotonou-Bohicon est une honte nationale. Pour qui connaît ce tronçon, il n’y a plus rein de praticabilité sur ladite voie. Il suffit d’emprunter un tel « guet-apens » pour constater de visu le calvaire que vivent au quotidien les usagers qui contribuent quand même au renflouement des caisses de l’Etat.  Il faut préciser qu’il ya trois niveaux de souffrance tout au long de la route en question. La voie Cotonou-Allada est le premier niveau. Le choc est moindre. Le tronçon Allada-Sèhouè n’est pas le mieux lotis avec en toile de fond des nids de trous. Le choc commence à s’accentuer dans cette zone. Mais le véritable parcours de combattant concerne la route Sèhouè-Bohicon. Les trous à ciel ouvert juxtaposés ne laissent aucune chance aux reins des motocyclistes et des passagers des véhicules. Le calvaire des citoyens est à son comble à ce niveau. Il est difficile de dénombrer les pertes en vies humaines déplorées sur cette route au cours de l’année en cours. En définitive, pour reprendre Nicéphore Soglo, la voie Cotonou-Bohicon est un guet-apens et sa reconstruction est impérative, histoire de soulager les peines des usagers nationaux et internationaux.

Aziz IMOROU

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