Après seulement deux mois d’activités pédagogiques : Les enseignants du primaire en grève depuis hier

Publié le par L'informateur

Les enseignants de la maternelle et du primaire sont en grève depuis hier. Malgré toutes les négociations déjà faites et la mise sur pied d’une commission permanente de concertation, le mercure est monté jusqu’à l’observance d’une grève d’avertissement.

La volonté du chef de l’Etat de réorganiser le droit de grève en République du bénin ne semble pas être une activité qui puisse lui réussir. Les enseignants eux ne veulent pas attendre que cette loi soit introduite dans le circuit de son adoption à l’Assemblée avant de monter au créneau. Ils ne veulent pas laisser de répit au gouvernement. Si le retrait de ce projet de loi des circuits de l’assemblée national est un point central de leurs revendications, il est important de reconnaître que beaucoup d’autres points de revendication ont été ajoutés. Ainsi il y a la relecture du décret 97-532 portant statut particulier des enseignements maternel et de base, la parution sans délai des différents actes administratifs (avancement, avenant, reclassement, promotion et intégration), la délivrance à temps des carnets de pension aux retraités, l’organisation dans les meilleurs délais de la journée de réflexion sur le Cep, le règlement de la situation administrative et financière des maîtresses et maîtres d’internat, la mise en œuvre des recommandations du comité ad’hoc créé par l’arrêté N°145/Memp/Dc/Cnpms/Sp du 01er mai 2010 pour la réhabilitation du Cnmps, l’organisation de l’examen du Cap au profit des ex-enseignants communautaires recrutés sur la base du Bac.

Un premier point indique bien que les enseignants sont restés unis derrière leurs responsables syndicaux. La journée d’hier a été suivie sur toute l’étendue du territoire national. Il est vrai que les enseignants de la maternelle n’ont pas pu suivre le mouvement. Il semblerait qu’à ce niveau l’information n’a pas vite circulé. Ces enseignants de la maternelle promettent ne pas manquer l’occasion de supporter la motion de grève.

La journée d’aujourd’hui sera déterminante dans la suite qu’aussi bien le gouvernement que les syndicats eux-mêmes donneront à cette grève et aux revendications qui l’induisent.

Claude ALOFA  

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