Absence injustifiée d’un cadre du ministère des finances : A qui profite la « disparition » de Dangnivo ?

Publié le par L'informateur

Où se trouve le cadre de l’administration des finances du ministère des finances et de l’économie «disparu » depuis le 17 août ? Est-il mort ou vivant ? Nul ne le peut le dire avec exactitude. Sauf ses bourreaux de ravisseurs qui l’ont caché. Mais à qui profite la « disparition » de Pierre Urbain Dangnivo ? Bien malin pourra le dire. En effet,  sorti du service le 17 août à bord de son véhicule blanc Audi 80 immatriculé Ac 2223 Rb, ce cadre du Psd de Bruno Amoussou n’est pas de retour jusqu’à la date d’aujourd’hui. Sa famille et ses collègues de service sont sans nouvelles de lui. Toutes les recherches lancées dans le but de le retrouver  sont restées infructueuses. Scénario comparable à la disparition de l’ex-sous préfet de Boukounmé Pamphile Hessou porté disparu sous le régime du banquier Nicéphore Soglo. Tirant leçon de ce malheureux incident, les travailleurs du ministère des finances et de l’économie (Mfe) ont interpellé le gouvernement Boni Yayi sur cette situation préoccupante. «Le gouvernement doit mettre sur pied une cellule de crise composée de policiers, de gendarmes, de l’armée de terre et du procureur de la République pour que les moyens de l’Etat leur soient donnés pour la recherche de notre camarade Pierre Urbain Dangnivo… », a déclaré le secrétaire général du syndicat dudit ministère Laurent Mètognon. Il en est de même pour Me Joseph Djogbénou qui exige la libération immédiate de l’intéressé. «…Les autorités doivent faire tout ce qui est de leur pouvoir pour qu’on puisse retrouver ce cadre disparu… », a soutenu l’homme de la société civile. En tout état de cause, la situation de Pierre Urbain Dangnvo est plus que préoccupante. Il y a plus de peur que de mal. Peut-il prendre le maquis sans informer tout au moins sa femme ?  Ce lieutenant de l’opposition constitue-t-il une menace pour le régime en place ? Où bien détient-il des informations compromettantes pour le changement ?  Le pouvoir peut-il le faire disparaître ? Pourquoi les autorités au sommet de l’Etat gardent-elle ce silence intrigant ? Tout compte fait, le gouvernement Boni Yayi est appelé à lancer toutes les recherches possibles pour retrouver ce haut fonctionnaire de l’Etat.

Aziz IMOROU

 

 

 

Le pouvoir file du mauvais coton

En début du mois dernier, les Fcbe ont perturbé le meeting de Bio Tchané à l’hôtel « La montagne » de Natitingou.  Ces « Cauris » armés de gourdins et de manchettes ont envahi les lieux pour semer du désordre. Suite à cet incident, le président de la Banque ouest africaine de développement (Boad) est rentré en  appelant les siens au calme. Scénario comparable à ce qui s’est passé, hier, dans la commune d’Abomey. En effet, les Fcbe ont troublé la conférence de presse publique de la coalition Abt  à la maison des jeunes d’Abomey en présence des policiers restés impuissants. Mais le pouvoir file du mauvais coton. Surtout, ces acharnements politiques peuvent se retourner contre le régime Boni Yayi. Croyant faire du mal à un challenger de taille, le chef de l’Etat et ses partisans rendent Abt populaire sur toute l’étendue du territoire national. Le docteur président oublie que ce sont les acharnements du régime Kérékou qui l’ont amené au pouvoir en 2006. En dépit du caractère totalitaire de ces intimidations, le changement est entrain d’augmenter la côte de popularité de Bio Tchané sans le savoir. Il est sans intérêt de signaler que le nom Abt gagne même les villages à deux (02) cases du Bénin. Le gouvernement doit désormais savoir contrôler ses abus de pouvoir préjudiciables au changement.

Aziz IMOROU

Publié dans Actualité

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