Vendredi dernier devant la commission budgétaire : Rékya Madougou rassure les députés

Publié le par L'informateur

« C’est vrai qu’il y a eu diminution mais nous ne sommes pas  encore dans un budget d’austérité ce qui concerne le ministère de la micro finance donc il n’y a pas d’inquiétude majeure. Je voudrais également souligner que ce n’est pas seulement le budget national qui fera l’affaire, nous œuvrons également à la mobilisation de ressources extérieures pour que nous puissions répondre à la majorité de nos populations. Le programme de microcrédit aux plus pauvres n’est pas interrompu et ne s’interrompra pas. » C’est en ces termes que le ministre Rékya Madougou chargé de la micro finance et de l’emploi des jeunes et des femmes chute face aux journalistes après la présentation du budget de son département ministériel devant la commission budgétaire. Elle insiste  que le budget exercice 2012 intervient dans un contexte de crise économique internationale. Et c’est ce qui explique selon elle cette baisse. En effet, précédemment à 13.231.782.000 fcfa en 2011,  c’est ramenée à 12.270.005.000 Ffca en 2012, Rékya Madougou pense que ce montant ne traduit pas que son ministère a un budget d’austérité. Elle pense d’ailleurs qu’au-delà des prévisions, c’est la qualité  des dépenses à faire qui importe beaucoup. « Il ne s’agit pas de prévoir les dépenses mais il faut prévoir des dépenses qualitatives c’est-à-dire, des dépenses qui permettent véritablement de changer le quotidien de nos populations, des dépenses qui donnent de l’impact à l’amélioration des conditions de vie de nos populations cibles. » C’est par rapport à cela que le ministère de Madougou a élaboré un budget qui réponde au souci majeur d’assistance à apporter aux populations. Et c’est ce que le ministre Madougou clarifie. « Dans ce contexte là, nous avons pu présenter un budget dont la majeure partie en faite est affectée aux transferts courants. Notre budget au niveau du ministère de la micro finance a prévu 70% pour les transferts courants. Ce sont les transferts courants qui permettent  de directement impacter les populations cibles. Par exemple nos programmes tels que le microcrédit aux plus pauvres participe des transferts courants et les honorables députés nous ont à juste titre félicités  pour cette proportion  qui garantit la mission  du service d’assistance  du ministère de la  micro finance en faveur des populations défavorisées. Nous avons vraiment tenu à cela et les députés ont salué cet effort que nous avons pu faire dans nos prévisions. »

 

Geoffroy Wusa

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