Surprise du patron des tchoco-tchoco lors de l’ouverture du 3ème congrès : Houngbédji enfin prêt à dialoguer avec Yayi

Publié le par L'informateur

Le congrès du parti du renouveau démocratique  tenu les samedi  11  et dimanche 12 février 2012 vient de relancer le débat politique de la nation béninoise. Contrairement à ce qu’on pouvait espérer,  le président du parti du renouveau démocratique maître Adrien Houngbédji est toujours prêt à  apporter sa pierre à l’édification de la nation béninoise. Nous pouvons tirer cette volonté du patron des tchoco-tchoco  dans son discours d’ouverture du congrès. En effet, l’homme avait  profité du grand rendez-vous pour signaler trois convictions personnelles. La première concerne l’échec du
pouvoir sur le plan politique, économique et social. Et c’est justement à ce niveau que Houngbédji manifeste une volonté que nombre de béninois ne lui ont jamais connus. ‘’ Le prd est prêt au dialogue à tout moment’’, disait le patron des tchoco tchoco samedi dernier dans son allocution d’ouverture. Cette phrase vient tout dire et relance le dé&bat politique nationale.  Le candidat malheureux aux élections présidentielles de 2011 apprécie à sa juste valeur la politique de la main tendue du chef de l’Etat. Mais dans le même temps, il regrette que cela soit limité à une seule formation politique. Houngbédji fait le point de la constitution des commissions permanentes de l’assemblée
nationale, des différentes institutions et en conclut qu’aucun militant de son parti n’est positionné à ces différents postes. Il en conclut que son parti    et ses militants sont de l’opposition. Il se mord les doigts car pour lui, «  Le mal que nous dénonçons est un mal qui frappe notre pays dans son ensemble, qui frappe nos populations ». C’est pourquoi il pense que « Si le régime prend enfin conscience de ce mal  pour guérir, le Bénin a besoin d’un sursaut national qui rassemble toutes ses forces politiques et sociales autour du chantier de la reconstruction, bref, s’il prend conscience qu’il y a une crise nationale larvée, et qu’il appelle l’opposition à prendre sa part de responsabilité dans un gouvernement d’union nationale, est-ce que nous pourrions nous dérober ? » Il répond rapidement à cette interrogation et on peut comprendre qu’il ne peut pas s’en dérober. Cela veut tout simplement dire que le prd est prêt au dialogue mais ce n’est pas encore le moment.  Faudrait-il encore clarifier. Maître Adrien Houngbédji demande que l’on différencie d’appel au dialogue de l’appel au gouvernement.  Toutefois, l’homme salue l’appel au dialogue mais il pose des conditions. En effet, il faut compter avec les conditions relatives à la gouvernance économique, à l’extension de la pauvreté, aux droits fondamentaux que sont la liberté de la presse, le droit de grève, le statut de l’opposition, le droit de vote… etc. Houngb2dji ajoute à tout cela les conditions d’audit participatif de la lépi impliquant de façon officielle l’opposition pour éviter toute susceptibilité en matière du vote et de tout ce qui l’entoure. La dernière conviction du président Houngbédji est  que la période qui s’ouvre soit marquée par une recomposition du paysage, et par un profond renouvellement de la classe politique.

Geoffroy Wusa

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