Grève sur le tas des enseignants : Les écoles toujours vides, une reprise clairsemée

Publié le par L'informateur

Des enseignants ont appliqué le mot d’ordre de la grève sur le tas. D’autres non. Les élèves des établissements et écoles ont connu des fortunes diverses. Tandis que d’autres ont renoué avec les cours, la plus part sont restés devant des tableaux noirs et d’autres ont choisi de soutenir la grève en désertant les classes. Panorama.

Les collèges de Dantopka, de Zogbo et de Vèdoko/Kouhounou n’ont pu connaitre une animation comme jadis. Suite au mot d’ordre de la grève sur le tas lancé par le haut syndicat à l’éducation, les enseignants étaient présents sur les lieux de travail sans pour autant assurer leur devoir. Ils ont passé dans ces trois collèges le clair de leur temps à la salle des professeurs. La mobilisation a pris une autre forme au collège de Zogbo où les enseignants ont porté des banderoles rouges en guise de protestation. Dans le même temps les élèves ont tenu une assemblée générale au collège d’enseignement général de Kouhounou/Vèdoko. Au sortir de cette assemblée il est décidé de ne point suivre les cours avec des professeurs de substitution si tant est que le gouvernement venait à envoyer des appelés du service militaire pour poursuivre l’année avec qu’eux. Une décision qui vient conforter la grève des enseignants qui n’en attendaient pas moins de leurs apprenants.

Par ailleurs, dans les collèges de Gbegamey et les Cocotiers  un bon nombre des enseignants ont repris la craie pour dispenser les cours. Même si certains enseignants dans ces établissements ont décidé de laisser les classes vides. C’est dire que les cours ont repris réellement dans ces collèges. Même si il y a quelques réserves sur l’ensemble de l’effectif.

C’est au niveau de l’enseignement primaire que le mot d’ordre de la grève sur le tas n’est pas passé. Sur l’ensemble des établissements primaires, les cours ont repris dans la majorité des classes. Et ce constat ne s’arrête pas à la seule commune du littoral. Des informations à nous parvenues, dans le couffo, plus précisément à Comé,  marque une reprise générale des cours. 

Au demeurant après deux mois de grève. Les enseignants face aux multiples menaces de l’exécutif béninois ont changé de stratégie dans la manifestation de leur revendication de l’incitation à la fonction enseignante. Cette nouvelle donne n’est pas aussi efficace que la grève sauvage, cependant elle handicape la reprise des cours sur l’ensemble du territoire national.

Oswald DOSSEY

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