A propos des rumeurs sur ses relations avec Boni Yayi

Publié le par L'informateur

Reckya Madougou apporte un démenti formel

 

Le nouveau ministre en charge de la microfinance, de l’emploi des jeunes et des femmes a initié un dîner de presse vendredi dernier à Novotel Horisha à Cotonou. Autour d’un plat, dame Réckya Madougou a fait un exposé sommaire sur sa vision du département à lui confié par le chef de l’Etat depuis le dernier remaniement ministériel. Une occasion pour l’un des chantres de la lutte contre la révision opportuniste de la Constitution du 11 décembre 2008 de donner sans réserve une suite à cette interrogation du professionnel des médias qui n’a pas mis de gans pour s’aventurer dans un domaine purement privé. A travers cette injonction, le journaliste voulait en avoir le cœur net sur l’existence ou non de relation particulièrement amoureuse entre elle, si belle, si jeune, si fraîche et le chef de l’Etat, Dr Boni Yayi, précédemment président de la Boad. Dans sa réponse, c’est à croire que le nouveau ministre rêvait d’une occasion pareille pour mettre ses compatriotes au même niveau d’information.

Qu’il vous souvienne que la rumeur a laissé croire entre temps que Réckya Madougou portait un enfant dont le père n’est personne d’autre que le président de la République. « …Au moment où cette rumeur circulait à travers tout le pays, je n’étais même pas enceinte. Pour ceux qui ne savent pas, ma belle-mère, une femme très célèbre pendant la période révolutionnaire est dans cette salle. Et c’est le lieu de vous dire que c’est elle qui me donnait beaucoup de courage au temps fort de la folle rumeur. Elle disait à peu près ceci : "Arrêtez, c’est la femme de mon garçon". Malgré cela, pendant un an et demi, la rumeur a circulé. Je n’étais pas enceinte. Je n’avais pas pris un gramme de plus. Par la suite, j’ai voyagé sur les Etats -Unis. Mes détracteurs ont alors enchaîné. Soit disant que j’étais allée pour avorter. Mais à mon retour, ils ont constaté que j’étais maintenant enceinte, réellement. Dieu merci. Ils m’ont alors collé la paix. Il a fallu ma nomination au gouvernement pour que dame rumeur reprenne du service ». Et Réckya Madougou passe à la conclusion sur ce dossier : « Je n’ai jamais eu avec le président Boni Yayi de lien particulier. Il a sa vie, j’ai également la mienne ».

Le ministre de la microfinance a été également amené à se prononcer sur la décision de la Cour constitutionnelle à propos de l’affaire Padme.

« A un moment donné, j’ai commencé par défendre le Dg René Azocli. Mais quand je me suis intéressé au dossier, j’ai compris un certain nombre de choses. Je dois dire qu’il y a eu de l’intoxication dans les commentaires qui se font après la décision de la Cour constitutionnelle. Il n’y a jamais été dit de le rétablir. C’est le fait que le rapport de la commission d’enquête lui a été opposé sans prendre son avis qui est remis en cause. Et ce n’est pas que les inspecteurs ne sont pas rapprochés de lui. Azocli même a reconnu avoir été approché mais avait demandé un délai d’un mois pour répondre. Je m’en arrête là, puisque le dossier est pendant devant la justice ».

 

Franck Kpochémè

Publié dans Actualité

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